Dans un espace qu’on leur a choisi, deux danseurs et leur vision du passé et du présent .

Ils s’accordent, ils dissonent, cherchent leur équilibre afin d’écrire une histoire qui leur appartient. 


Note d’intention

Chenn (ou chaîne) – ce lien qui unit ou enferme.
Ils se retrouvent, se portent et s’accordent comme une partition musicale savamment ficelée. Jusqu’à ce que l’un fasse dissoner cette harmonie.
Bien sûr, il y a l’ombre d’un passé colonial. Passé qui questionne cette génération sur la manière avec laquelle ils peuvent construire leur identité à l’intérieur d’une histoire qui n’est pas si lointaine mais, qui pour certains, semble loin de leur appartenir.
Est ce un poids ou une force?
Les danseurs à l’intérieur d’un espace défini par ces balles blanches, voient leur danse se charger des histoires du passé, du présent, d’envies de liberté et de décloisonner les esprits.
Ces balles blanches autour des mains, dessinent sur le corps noir les envies, incarnent rêves ou frustrations. Elles deviennent objet de colère et clé d’apaisement.
La danse se joue des balles. Rebond, rejet, appuis solides, envolées majestueuses, même quand le coeur est lourd, l’esprit questionne et continue de chercher.
Chenn c’est l’ambivalence. Le fait de ne pas pouvoir choisir pour ne rien renier.

Distribution

Direction Artistique et Chorégraphie :
Amine BOUSSA

Danseurs interprètes :
Yoghan TACITA
Francis « MADAK » SAINT-ALBIN

Assistant chorégraphique
Laurent PARETI



Soutiens et coproductions

Cette création s’inscrit dans le cadre du Projet Passeport Caraïbes Amazonie Danse et Cirque (PACAM), cofinancé par le programme européen Interreg (Caraïbes) en partenariat avec Métis’Gwa (Guadeloupe), le Plus Petit Cirque du Monde (Bagneux), Lézard ti show (Martinique), Edna Manley College (Jamaïque), et l’Alliance française de St Lucie.