» En effet, par une succession de tableaux envoûtants, les interprètes livrent une partition chorégraphique à rendre jaloux les défenseurs d’un Hip-Hop fantasmé purement masculin. »

Laurent BOURBESON pour www.ouvertauxpublics.fr

Note d’intention

Note d’intention

J’ai toujours vu le danseur/danseuse comme un individu sans lui donner de genre. Il s’agit pour moi d’un corps malléable et fort de proposition. Qu’il soit masculin ou féminin, chaque corps est unique.

J’ai réuni 7 danseuses avec une identité propre. Je suis parti d’elles, ce qu’elles sont jusqu’a créer une « tribu en transe » évoluant dans un univers musical à dominance Rock avec des notes de chants hébreux et arabes.

J’ai voulu les mettre en scène dans un espace opposant le noir et le blanc. Sur ces deux espaces, emmener ces corps dans des états où on ne les attend pas. Pousser leur technique au delà des codes hip hop, faire se rencontrer leur différentes stylistiques, les entre croiser jusqu’à créer un être évanescent qui se transforme, se décompose pour se reformer ailleurs différemment.
Une pièce tout en puissance avec un Hip Hop au féminin loin des clichés. Une démonstration de force décomplexée qui pousse la technique à aller au delà de la performance. Mettre en scène le mouvement au milieu de rituels Hip Hop jusqu’à le rendre vivant

Septem est dans la continuité de mes deux pièces précédentes. Sur cette dernière, je souhaitais encore une fois me confronter à la danse sur un plateau nu, où elle y est le principal élément scénographique et dramaturgique. Cela m’oblige à chercher le mouvement le plus juste possible qui puisse correspondre à chaque corps mais aussi au septem…. Laisser chacune d’elles s’exprimer librement mais à travers mon esthétique. Qu’elles s’approprient ma danse en gardant leur identité et la fasse exister sur ces deux espaces.
Septem c’est aussi ce paradoxe entre être soi et exister différemment…

Distribution

Direction Artistique et Chorégraphie
Amine BOUSSA assisté de Jeanne AZOULAY

Interprétation
Jeanne AZOULAY, Mélissa CIRILLO, Carole DAUVILLIER, Andréa MONDOLONI, Émilie SCHRAM, Amel SINAPAYEN, Marine SWA

Lumières
Fabrice CROUZET


TEASER

Presse

Le chorégraphe Amine Boussa, croisé cet été lors de La Danse se livre au village du Off, présentait cette proposition emmenée par 7 interprètes féminines (à découvrir son interview sur SEPTeMici). Le Hip-Hop testostéroné a du souci à se faire ! En effet, par une succession de tableaux envoûtants, les interprètes livrent une partition chorégraphique à rendre jaloux les défenseurs d’un Hip-Hop fantasmé purement masculin. 7 femmes pour des histoires de relation à l’autre, à leur corps, à leur danse. Elles composent un tableau vivant, comme il en est souvent le cas chez Amine Boussa, celui des êtres dansants pour exister. Une belle leçon à ces messieurs.

Laurent BOURBESON pour www.ouvertauxpublics.fr